Les mouchoirs sont rangés dessus les robes
La cuisine est allumée depuis cent ans
Le lavoir est trop loin et il gèle
A mémoire fendre
Les rideaux pèsent leur poids d’homme
Les volets se sont fâchés avec les tilleuls du dehors
Ils se referment en eux-mêmes
La tristesse est cachée dans une laine bleue
Jamais je ne sortirai de cette maison
Peut-être pourtant pour aller vers le puits
Caillou dans le seau
Oui je veux bien qu’il n’y ait plus d’après
gil pressnitzer « Hommage à Bérimont »
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maison
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