Dans un système de démocratie représentative il est difficile d’identifier le responsable ; il s’opère une sorte de dilution des responsabilités dans le marais oligarchique. L’oligarchie peut aisément se distancier du prince élu et offrir au peuple une tête temporairement couronnée sans perdre son pouvoir ni ses privilèges. La colère du peuple trouve ainsi un exutoire non violent ; on passe d’un représentant de l’oligarchie à un autre sans révolution et sans violence populaire. Le pouvoir absolu est toujours entre les mêmes mains, mais le visage de son représentant change, pour que rien ne change.
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"Que le peuple continue à croire en la démocratie et à se soumettre ainsi à l'infime minorité illégitime (au regard des principes) et spoliatrice (au regard des méthodes) des maîtres de l'argent est donc la clef du pouvoir, vitale pour le pouvoir; que le peuple cesse d'y croire en effet et c'est la révolution." (ALAIN SORAL: "Comprendre l'Empire"à celà (tous les subterfuges qui sont exliqué plus loin dans le corps de cet article qui là n'est pas encore commencé, mais il n'y a plus aucune fonction de traitement de texte élémentaire dans le nouveau over-blog, donc à la suite du corps de texte où on explique les artic=fices des possédants ajouter ceci
Dans un système de démocratie représentative il est difficile d’identifier le responsable ; il s’opère une sorte de dilution des responsabilités dans le marais oligarchique. L’oligarchie peut aisément se distancier du prince élu et offrir au peuple une tête temporairement couronnée sans perdre son pouvoir ni ses privilèges. La colère du peuple trouve ainsi un exutoire non violent ; on passe d’un représentant de l’oligarchie à un autre sans révolution et sans violence populaire. Le pouvoir absolu est toujours entre les mêmes mains, mais le visage de son représentant change, pour que rien ne change.
;)
La stratégie générale et universelle des riches et des exploiteurs face à la démocratie c’est de faire
en sorte que les pauvres ne votent pas (car forcément, c’est leur hantise, si ceux-ci votaient pour
un parti un programme ou un dirigeant qui représente leurs intérêts, la démocratie invariablement ou
presque conduirait à un régime visant à mettre fin aux privilèges et à la main-mise des classes
exploiteuses, puisque le peuple est plus nombreux).
Pour cela ils ont utilisé successivement 3 méthodes :
1- Le suffrage censitaire: on décrétaient que seuls étaient des "Citoyens actifs" (1) ceux qui ne travaillaient pas :les propriétaires et donc ceux qui disposaient d'un revenu supérieur à une certaine somme. Ceux qui travaillent et créent la fortune des précédents, ayant un faible revenu sont classés parlmi les "citoyens inactifs" et n'ont pas le droit de vote.
2 - la répression, la persécution des candidats autres que les "candidats officiels", les coup d'états à répétion, comme on a fait en 73 au Chili et aurait bien voulu remettre ça au vénézuéla en 2002, etc, etc dès que le verdict des urnes donne un résultat qui ne plait pas à la classe privilégiée, on fait un coup d'état ent on met tous les vainqueurs en prison (ou on les tue). Un peu plus tard on réinstalle la "démocratie" et on remet ça.
3 - dénaturer tellement la démocratie (par un système bipartite contrôlé par l’argent aux USA,(1) par
le traité de Maastricht et les diktats de Bruxelles concoctés en douce en Europe, par la dictature
externe du FMI, le contrôle et le noyautage de la classe politique, le contrôle des médias, le lavage de
cerveau type TINA ("there is no alternative") le terrorisme intellectuel et la manipulation des mots,
etc., etc., de telle sorte que les pauvres d’eux-mêmes dégouttés ne votent plus ! Idéal non !?
72% des électeurs US ne se sentent pas représentés
En fait maintenant il y a encore une autre méthode plus sophistiquée, pourtant déjà entrevue par Aldous Huxley en 1957 Retour au meilleur des mondes (1957) :
« (...) par le moyen de méthodes toujours plus efficaces de manipulation mentale, les démocraties changeront de nature. Les vieilles formes pittoresques - élections, parlements, hautes cours de justice – demeureront mais la substance sous-jacente sera une nouvelle forme de totalitarisme non violent. Toutes les appellations traditionnelles, tous les slogans consacrés resteront exactement ce qu'ils étaient aux bon vieux temps, la démocratie et la liberté seront les thèmes de toutes les émissions radiodiffusées et de tous les éditoriaux mais (...) l'oligarchie au pouvoir et son élite hautement qualifiée de soldats, de policiers, de fabricants de pensée, de manipulateurs mentaux mènera tout et tout le monde comme bon lui semblera. »
ce que les Grecs appelaient la "constitution mixte" - un régime qui permet au peuple de s'exprimer, mais où seul l'avis des classes possédantes compte.
Et ces derniers temps on voit bien comme le mot "démocratie" ne veut plus rien dire, si ce n'est les multiple manières dont la "sphère financière" et les "partisants du statut-quo" s'arrangent pour la manipuler,
Démocratie: Anciennement, pouvoir du peuple. Dans sa version "modernisée" : pouvoir des élites d'éclairer le peuple pour qu'il laisse librement la bourse voter chaque jour à la corbeille.
Réferendum: Survivance du suffrage universel que les élites envisagent de ranger au musée des horreurs populistes (voir ce mot)
Pluralisme: Se dit désormais presque exclusivement de la pluralité des egos qui s'affrontent au sein du microcosme médiatique.
Démagogie: Vocable réservé par les "elites" à quiconque tient compte des passions (forcéméent basse) et des opinions (focément fausses) d'un peuple récalcitrant.
Egoïsme: Passion qui se rencontre chez les chômeurs, les travailleurs précaires, les classes populaires en général. Exemple: le refus du dumping social est un symptôme évident d'égoïsme. Vice dont sont dépourvus les bénéficiaires de stock-options.
Populisme: Ne désigne plus seulement les tentatives de flatter les pasions du peuple, mais toute tentative de reconnaître la dignité des peuples, de faire droit à leurs légitimes résistances et de défendre, avec eux leurs interêts.
eh oui, comme Heumpty Deumpty le dit à Alice (celle de Lewis Caroll), il ne suffit pas de se demander qui peut déterminer le sens des mots, la vraie question est : « Qui sera le maître ?
et c'est pourquoi, on le voit bien de nos jours !! et au sujet de la fameuse "Constitution " européennne, et sur tous les sujets en France, les gouvernement ont envers la démocratie et le peuple l'attitude du proverbe :
"La hundon ni lasu boji, ĝi estas ligita, ne povas mordi..."
http://www.fedetlib.net/actuendessins/main.php?g2_view=core.DownloadItem&g2_itemId=661&g2_serialNumber=1
(1) " Seuls les propriétaires, déclare le Constituante de 1789, peuvent être vraiment citoyens. Les assemblées électorales, au second degré, seront composées uniquement de propriétaires, ou de locataires d'un bien dont le revenu égalerait 150 à 200 journées de travail. C'est la substitution, dir Robert Boudet, aux anciens privilèges, du seul privilège de la fortune, du capital évalué en argent. La propriété est sacrée à partir du moment où les propriétés des nobles émigrés et des ordres religieux ont été confisquées." (Gilbert Ganneà celà (tous les subterfuges qui sont exliqué plus loin dans le corps de cet article qui là n'est pas encore commencé, mais il n'y a plus aucune fonction de traitement de texte élémentaire dans le nouveau over-blog, donc à la suite du corps de texte où on explique les artic=fices des possédants ajouter ceci
Dans un système de démocratie représentative il est difficile d’identifier le responsable ; il s’opère une sorte de dilution des responsabilités dans le marais oligarchique. L’oligarchie peut aisément se distancier du prince élu et offrir au peuple une tête temporairement couronnée sans perdre son pouvoir ni ses privilèges. La colère du peuple trouve ainsi un exutoire non violent ; on passe d’un représentant de l’oligarchie à un autre sans révolution et sans violence populaire. Le pouvoir absolu est toujours entre les mêmes mains, mais le visage de son représentant change, pour que rien ne change.
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