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Reclaim the streets ! reclaim your life ! Vive les Botellón !

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Le botellón (prononcé "botéyon") est une coutume catalane de la fin du XXe - début XXIe siècle qui consiste pour les jeunes à se rassembler dans la rue, les parcs, les plages ou sur la voie publique pour boire des boissons  alcoolisées, écouter de la musique et fumer.


Le botellon signifiant «grande bouteille » est un phénomène qui concerne surtout les jeunes de 16 à 24 ans. À l'origine, leur but étant de se rencontrer et passer une bonne soirée loin du système commercial des bars et des discothèques. (machins qui, dans la seconde moitié du Xxème siècle ont remplacés les anciens bals populaires, qui étaient eux libres et publiques)  À présent, dans certaines régions, les discothèques aménagent elles-mêmes des parking spécialement prévus à cet effet. Pour quantifier et donner une idée de la taille de ce genre de soirées, une botellón réunit au minimum 200 jeunes juste sur un parking.

Les jeunes sont très organisés. Pour minimiser les dépenses, les boissons sont achetées à l’avance dans les supermarchés en briques d’un litre ainsi que les grands gobelets en plastique.

Les boissons prisées sont la sangria, la bière, la vodka, le whisky et surtout des mélanges typiquement espagnols comme le tinto verano (vin rouge et soda) et le calimocho (Coca-Cola et vin rouge).

 

L’origine du botellon est incertaine. En Espagne - et ailleurs ! - la consommation d’alcool a toujours existé dans les fêtes religieuses ou populaires. De même, boire dans la rue a longtemps été permis, et même parler,eet regarder les maisons, bien sûr tout ça est maintenant interdit.

Mais certains estiment son apparition dans les années 80 lorsque les jeunes des classes ouvrières se réunissaient à l’extérieur pour boire en groupe comme alternative aux prix élevés des consommations dans les bars. Le mouvement s’est ensuite généralisé dans tous les milieux.

Désormais, la principale motivation des jeunes espagnols est le coût relativement bas. Une bouteille d’"alcool" coûte environ 5 euros dans les supermarchés alors que dans les clubs, une boisson s’élève à 8 euros. Ainsi, les jeunes préfèrent partager de grandes bouteilles deboissonsalcoolisées dans les botellons.

 

Les botellons durent généralement entre 2 et 4 heures. À chaque fin de semaine, des milliers de jeunes espagnols prennent part à ces mouvements. Pour des occasions spéciales, comme le début de l’été ou la fin des examens, un botellon peut s’organiser subitement en journée et non pas en soirée. Mais ces botellons sont très différents de la semaine de relâche des étudiants américains puisque le sexe n'est pas la première motivation des participants.

Ces événements sont souvent communiqués par de simples bouches à oreilles ou par d’autres moyens comme les chaînes de mails ou les SMS. Depuis l'avènement des réseaux sociaux tels que Facebook et Tuenti en Espagne, il est de plus en plus facile d'organiser des botellons, à tel point que les autorités locales ont beaucoup de mal à gérer cette tradition, aujourd'hui interdite (bien entendu ! .... )

Une foule de jeunes, dont une majorité de mineurs, se donnent donc rendez-vous et marchent de square en square, rencontrent des amis, s’arrêtent pour boire dans la rue et repartent.

Plus qu’un simple binge drinking, c’est un moyen de protestation et de rébellion contre la société. Contrairement au rave party, les jeunes écoutent simplement de la musique, pas seulement du hardcore sans sono, spots, néons et tout autre matériel utilisés dans les raves. Sans compter qu’il est impossible de prévoir où un botellon s’organisera.

Le botellon est aussi devenu un réel problème social pour les autorités locales.

 

Beaucoup de problèmes sont engendrés par les botellons.

  • Le bruit : les jeunes Espagnols parlent fort et gênent les trous du cul, même si les botellons ont lieu la plupart du temps dans les endroits les moins habités des villes et les moins abassourdis par le fracas, pas du tout gênant, de la circulation automobile.
  • La saleté : les participants urinent dans la rue et laissent leurs ordures, mais pas de microparticules diesel, ce qui serait autorisé.
  • Les accidents de voitures : beaucoup de gens conduisent alcoolisés en revenant des botellons et créent des accidents.
  • Le manque de sécurité : parfois, des jeunes se battent à cause de l’alcool dont ils sont imbibés.
  • L’influence sur l’économie : la présence d’une foule de jeunes à côté d’un hôtel de luxe (ils n'y en a plusque de luxe de nos jours, tous les autres ont dispparus) ou d’un magasin (de luxe), fait fuir les clients,mais comme ils se déplacent de square en square,en fait ça ne se produit guère.
  • La santé : de même que le travail excessif, ou unepollution athmosphériqueexcessive, une consommation excessive d’alcool provoque des problèmes de santé comme des comas éthyliques et dans les cas les plus rares, la mort. Le ministère de la Santé a révélé que le nombre de garçons entre 15 et 19 ans étant régulièrement ivres a doublé entre 2002 et 2004, passant de 22 % à 44 %. Pour les filles, le nombre est passé de 10 % à 24 %.

 

Aujourd’hui, l’interdiction de boire dans la rue dépend des communautés autonomes. En 2002, le ministre de l’Intérieur espagnol avait tenté de présenter une loi « antibotellon » qui interdisait la consommation dans la rue, régulait les horaires de ventes et de promotion de l’alcool. Mais le gouvernement a abandonné le projet face aux critiques et aux résistances.

À Madrid ou Valence, il est interdit de consommer de l’alcool dans la rue mais cette mesure ne stoppe pas les botellons. Dans certains lieux, la vente d’alcool au public est interdite après une certaine heure mais, en contre-partie, un marché noir profitant de l'interdiction s'est développé autour de la revente d'alcool et se concentre autour de ces réunions.

D’autres villes déploient la police locale ou ouvrent des espaces réservés aux botellons, des botellodromos, comme à Cordoue (Andalousie) qui a installé le premier en 2005.

La compétition Macrobotellon 

Le phénomène de « macrobotellon » est apparu au printemps 2006(en réaction à un "lot" de lois répressives mises en place dans toute l'Espagne, interdisant les Botellones, de se mettre torse nu dans la rue, d'interdire de faire du skate-board dans les rues etc etc etc.) . À Séville, le record de 5000 personnes a été atteint dans l’avenue de Maria Cristina de Séville pour la fête du printemps.

À la suite de ce succès, des jeunes d'une vingtaine de villes à l’image de Barcelone, Grenade, Madrid, Malaga et bien d’autres, ont essayé de rivaliser avec Séville comme si c’était un jeu. Des chaînes de mails et de SMS disant « Ils étaient 5000 à Séville, il faut qu’on les batte. Botellon cette nuit. Fais passer » ont été lancées. En prévention, dans les villes où le botellon est interdit, les autorités ont déployé les forces de l’ordre pour empêcher ces macrobotellons dans le quartier de « Malasaña ». Mais les confrontations entre la police et les jeunes espagnols n’ont pu être évitées. Par exemple, il y a eu 80 personnes blessées et 69 arrestations à Barcelone et Salamanque.

À Grenade, où le botellon est autorisé, près de 20 000 personnes ont été enregistrées suite à cet appel à la compétition.

Une variante du botellon, las barriladas sont organisés dans les universités en pleine journée. Des milliers d’étudiants sont convoqués par internet et se réunissent sur les campus. À Séville, certains barriladas ont atteint 70 000 personnes. Mais ce qui inquiète les autorités, c’est cet esprit de compétition introduit dans les botellons.


ces mots

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ensemble,

danser,

vin,

« aller à l’maraude »

tirer les sonnettes

cigares

 

(liste à continuer)

 

tous ces mots qui sentaient bon la vie sont disparus ou sont diabolisés.

pourquoi l'architecture contemporaine est-elle si moche ?

quelle est la différence entre un banquier et un gangster ?

"je sais une église ......" NON, FINI !

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vous connaisez la fameuse chanson :

"Je sais une église au fond d'un hameau
Dont le fin clocher se mire dans l'eau
Dans l'eau pure d'une rivière.
Et souvent, lassé, quand tombe la nuit,
J'y viens à pas lents bien loin de tous bruits
Faire une prière"


 



 


De nos jours ils ne pourrait plus ! n'est-ce-pas
elle serait fermée à double-tour

 

 

  une vraie église :

  http://www.ipernity.com/doc/32594/11400479/sizes

 

 

De toutes façons visiter une église c'est un « signe religieux ostentatoire » non ?  Donc c'est pour ça qu'il l'interdisent.

Et dans les rares cas et moments où ils les ouvrent ils les font garder par des gorilles privés bardés d'étiquettes en plastiques!

sectes

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moi-même, quoique prenant vigoureusement leur défense, n’appartiens à aucune « secte », même pas à celle des adorateurs du Général de Gaulle, ni à celle des adeptes de Karl Marx. Tout juste, puisqu’aux yeux de certains c’est une « secte », à celle des espérantistes, (mais ni à celle des finvenkistoj, ni à la fameuse Civito), et aussi à celle des amis des chats, tout en refusant toute collaboration avec ces deux branches, que je considère hérétiques ! que sont la SPA et le mouvement Brigitte Bardot, dont j’abhorre le jésuitisme, les tendances totalitaires et flicardes, et aussi cette autre branche dissidente celle des vieilles dames nunuches. Moi ce serait plutôt la bonne vieille tendance : "enfants et adultes au cœur d’enfants adorant leurs frères et sœurs les chats", une secte dangereuse et très mal vue, inutile de le dire. Je me méfie trop des dérives « bobos » possibles pour adhérer à la secte LCR et à son « gourou » Besancenot, je préfère la secte Laguillier, et ai en horreur les adeptes, non pas de Thierry Meyssan (selon les termes de Marianne2, branche française de la secte Carlyle !) mais de la plus dangereuse des sectes actuelles : celle des adorateurs de Sar-Koszy de Nagy Bosca. (PS celle de Hollande ne vaut pas mieux, c'est d'ailleurs la même !)

22/7/2012

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hmm ça sent bon ce soir ! il y a dans l'air une odeur lointaine de fumée de bois vert qu'on brûle.


Il y a encore quelque part des gens normaux et civilisés à Ste-********* ou *****,  je ne sais

voilà quels étaient les phantasmes génocidaires des européens au début du siècle, ou relire la science-fiction 1900 c'est instructif !

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trouvé dans Sven Lindqvist “Maintenant tu es mort ou Le Siècle des bombes » 1999, trad. franc. 2002 page 66

Il nous parle d'un des livres de science-fiction dont se régalaient les occidentaux (un autre de ces romans laisse également rêveur ) au début du siècle :

L’un des derniers récits de Jack London s’intitule The unparalleled invasion (1910) Vers 1970, le « monde » (la « communauté internationale » quoi !) découvre avec effroi que la Chine est peuplée de plus de cinq cent millions (sic!) de chinois « Cette monstrueuse marée a déjà submergé l’Indochine et se presse maintenant vers la frontière nord de l’Inde. Rien ne semble pouvoir arrêter ce déferlement humain. (et le déferlement humain de l’Europe ? commencé au XVIè siècle par le Génocide de 80 millions d’amérindiens et qui du temps de London battait son plein ?)
Cependant un chercheur américain du nom de Jacobus Laningdale  une idée novatrice. Un jour de septembre, alors que les rues de Pékin sont, comme d’habitude, pleines de « chinois qui jacassent », on aperçoit dans le ciel un minuscule point noir qui grandit et s’avère être un avion. Il lâche quelques fragiles tubes de verre qui s’écrasent simplement dans les rues et sur les toits, sans provoquer d’explosions. Mais six semaines plus tard, les onze millions de pékinois sont morts. Personne n’a échappé aux effets conjugés de la variole, de la fièvre jaune, du choléra et de la peste bubonique. Ce sont ces bactéries qui ont été déversées en pluie  sur Pékin. 

Les chinois essaient de sauver leur vie en quittant le pays, mais à la frontière, les millions de fugitifs se heurtent aux armées de l’Occident. Ce qui donne lieu à un massacre épouvantable. Et, régulièrement, les troupes sont obligées de reculer de quelques dizaines de kilomètres pour ne pas être contaminées par les immondes tas de cadavres.
Pour ces millions d’hommes qui ont perdu toute organisation et tout dynamisme, il n’y a plus aucun espoir. Ils n’ont plus d’autres issue que la mort. Et pendant que les engins de guerre gardent les masses encerclées, la peste achève son œuvre. La Chine est devenue l’enfer sur terre. Des centaines de millions de morts gisent sans sépulture. Le cannibalisme, le meurtre et la folie règnent en maître.
Les expéditions envoyées en février de l’année suivante ne trouvent que des meutes de chiens sauvages et des groupent isolés de bandits errants. Tous les survivants sont immédiatement liquidés. Le sol est désinfecté, et de nouveaux habitants s’installent  (sans état d’âme; au fait les colons allemands amenés par Hitler en Pologne en avait-ils ? en tout cas les habitants actuels de la « Prairie » U.S. ou ceux des quartiers bâtis sur les villages palestiniens rasés n’en ont pas) venus du monde entier (sic). Une ère nouvelle commence, faite de paix et de progrès, d’art et de science.

(NB le texte complet de cette nouvelle de Jack London peut se lire dans plusieurs sites sur internet, mais malheureusement le livre de Sven Lindqvist il faut l'acheter, ça vaut le coup il est capital)


Un article sur tous ces romans de l'époque http://www.depauw.edu/sfs/clarkeess.htm


maintenant ce n’est plus du roman, mais des réalités; pas mal non plus les réalités :

page 251 du même livre

Au Kenya, ce sont quarante mille Blancs qui règnent sur plus de cinq millions de Noirs. Le pouvoir suprème se trouve au ministère des colonies, à Londres.

Vers la fin du XIXè siècle, la première vague d’immigration britannique a « heureusement » coincidé avec une épidémie de variole qui a décimé la population noire au point de l’anéantir presque complètement dans certaines régions. Le pays paraissait « inhabité ». Les opposants ont  été tués, et leurs villages brulés. Comme tant d’autres colonisateurs contemporains, le gouverneur britannique Sir Charles Eliot considérait que les indigènes étaient en voie d’extinction. « il ne fait aucun doute que les Masaï et bien d’autres tribus vont disparaître. C’est une perspective que j’envisage avec sérénité et bonne conscience. »
Après la Première Guerre mondiale, une nouvelle vague d’immigration est arrivée – des milliers d’officiers britanniques démobilisés sont venus d’Europe, et, coup de chance, ont apporté avec eux une épidémie de grippe qui a tué plus de cent mille Kikuyu. Cinq millions d’arpents de terre ont pu être confisqués et mis à la disposition des Britanniques. Les noirs sont devenus les ouvriers agricoles sans terre, sur les terres qui avaient appartenu à leur ancêtres.

La suite :

La révolte des Mau-Mau (1952-1960)
Tout au long des années cinquante, les Britanniques sont arrivés à convaincre l’opinion mondiale qu’ils se battaient non contre des rebelles dépossédés de leurs terres et de tout droit à une justice quelconque, mais contre des « assasins bestiaux », des indigènes primitifs rendus fous par des drogues, des rituels et des orgies sexuelles, qui décapitaient les femmes et les enfants blancs.

En réalité, pendant toute la guerre, quatre-vingt-quinze blancs seulement ont été tués, dont trente-deux civils. Pendant la même période, dans la seule ville de nairobi, on compte plus de blancs tués dans des acciedents de circulation.
D’après leurs propres sources, les « forces de sécurité » britanniques ont tué onze mille cinq cent Mau-Mau. Le nombre de victimes civiles n’a jamais été rapporté.

 

 


comment s'étonner

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Témoignage d'un homme, il y a quelques années :

"J'ai été convoqué par les service de gendarmerie pour une affaire de pneu creuvé de mon ex-petite amie (en fait ça avait duré 5 Jours de relation. Nous nous sommes faché) ....mais voilà que 2 de ses pneus ont ete creuvés. Suite à ça j'ai été convoqué a la gendarmerie :

et voila ce que l' on m a fait subir :
insultes
hurlements dans mes oreilles
impossibilité de parler
Plaqué violement sur le mur
Traite d'homo
harcelement moral
Ils voulaient que je dise que c'etait moi qui avait degradé le vehicule
Il m'ont forcé à payer les 2 pneux de la fille, 203 euros, sinon ils me mettaient en garde à vue et impossible d aller à mon entretien d'embauche demain.

Et ils ont en plus téléphoné a mon employeur, qui ma viré ....."

Je ne sais pas ce qu'il est devenu; j'espère seulement qu'il a retrouvé un emploi et qu'il n'est pas devenu SDF...

 

Et après elles s'étonneront que plus aucun homme ne veut seulement essayer d'entrer en relations avec ce sexe hyper-dangereux et bénéficiant de tous les a priori et privilèges, dans la barbare société actuelle !

 

 

"Que les morts me pardonnent ces souvenirs fanés"

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Tial mi spasme tenas la ŝnuron de l’vivreto
Kiel fiŝist’ sur gardo,
Al la tempflu’ senfina gapas kaj en sekreto
Esperas pri fiŝsalto.

(Xu Zhimo)

quelques extraits de mon journal intime
arc
hives

juillet 2009:  En 1977 dans les chambres d’hôtels je me regardais dans la glace pour voir si j’étais bien malheureux.

Ça n’est pas plus dérisoire que tout ce qu’on fait au monde.


- 27/4/2005 Il y a de beaux nuages on dirait. Pas l’temps d’les regarder. Et plus capable. Et de toutes façons ça ne sert à rien de vivre, ça n’empêche pas de mourir.

) 15/2/2004 Je suis tellement avide comme un héros romantique, et curieux des choses, et autrefois des illusions qu’on entretient devant la beauté du monde, la vie ( !), et l’histoire ( !! …) que plusieurs vies ne suffiraient pas pour faire tout ce dont j’aurais envie, même avec encore la force.

 

) C’est vrai qu’on ne vit vraiment que quand on a des devoirs – mais des devoirs qu’on s’est choisi ! où qui sont engendrés par quelqu’un qu’on a choisi –

C’est pourquoi j’ai toujours été dégoutté par les paranoïas du Féminisme, ces gens-là c’est tout simplement des gens qui sont incapables d’aimer !

 

) « Vous connaissez la valeur de l’amour et que le manque de l’autre est une souffrance terrifiante » m’a une fois (1986) écrit Catherine BAKER.

 

) „Ewig rein bleibt nur die Träne“ (Ringelnatz) .....

 

) Eh oui on fait une chasse paranoïaque à tout ce qu’on soupçonne de faire même silencieusement de la propagande pour Chanel, non, pardon pour Adidas, non eux ils ont le droit, pardon ! pour la croyance en Dieu et toute autre idée religieuse, et en même temps par exemple l’institutrice du film « La fin du règne animal » quand elle tient bien à enfoncer dans le crâne de son élève que « ressusciter, ça n’est JAMAIS arrivé et ça n’arrivera JAMAIS » elle fait de la propagande antireligieuse très nette et pas neutre du tout, ça c’est autorisé, alors que quelqu’un, qui ne ferait même aucune propagande, mais qui simplement s’habillerait – en choisissant un vêtement traditionnellement occidental ! – de telle sorte qu’on pourrait en présumer qu’elle croit en Dieu, ça ils le considèrent comme une atteinte à la neutralité !!!!

Là ils jettent le masque ! et on voit bien ce dont il s’agit en fait……

 

) « Uzak » de Nuri Bilga Ceylan : Dans cette Turquie qui ressemble à fond de train à l’Europe occidentale (de maintenant !)…) les ramiers et les chats sont les seuls êtres vivants.

Le héro du film aura tout tué. Il a tué la souris, il a tué l’amitié possible avec son compagnon du village, avec qui il n’a cessé de refuser tout rapport humain et qu’il a fait fuir, il a tué son enfant, en le faisant avorter, et dans la séquence la plus forte (non la plus forte c’est la tragédie de la malheureuse souris) du film : la dernière, 20 secondes, il commence à se rendre compte et à regretter.

 

) Autrefois les policiers étaient tous des hommes : il fallait être fort pour pouvoir se colleter avec les délinquants. Mais maintenant de toutes façons ils en se déplacent plus qu’en masse à 50 contre un ! et avec toutes les armes dont Sarko les a pourvu, ça n’est plus un problème. Ça a été ouvert aux femmes, et bien sûr c’est un métier qui leur convient à la perfection ! elles ont une vocation pour ça… Donc bientôt les flics seront à 70% des femmes, et les flics sociaux 100% (c’est déjà le cas depuis longtemps).

Et, curieusement, dans ce cas on ne va pas faire de loi pour imposer la parité !

Qu’est-ce qu’on parie ? Curieux non ? ……

 

) La mode féminine de 1954 : c’était autrement plus beau et plus féminin que les hideux machins dont elles s’habillent maintenant !! il n’y pas de comparaison !!! C’est le jour et la nuit !

 

) Rouler en voiture (de même que se servir d’un ordinateur) ça consiste uniquement,
et pendant des heures, à attendre, attendre, attendre, attendre, attendre, attendre,
toujours attendre,, et encore pas l’attente où on peut penser à autre chose et regarder
autour de soi, mais attendre l’esprit obligatoirement et constamment tendu et fixé sur
du vide, au cas où, attendre en encore attendre, (et de temps en temps, pendant qq.
courtes secondes qu’il faut saisir au bon, agir un tout petit peu), sans même quand il
s’agit d’ordinateurs savoir SI réellement il y a qq. à attendre, ni ce qu’on attend, ni
seulement si ça ça sert à qqchose d’attendre (quoi que même en voiture, on ne sait
jamais si ce qu’on fait servira à qqchose, et si à la fin on réussira à faire la course
qu’on est sensé être en train d’essayer de faire !)
On parle parfois de la vie des gens dans des pays du Tiers-Monde où ils attendent des heures : 
mais ils ne perdent pas plus de temps à attendre que les malheureux habitants des pays
« modernes » actuels, et en plus c’est une attente reposante et libre, où ils ont le loisir au moins
de regarder autour d’eux et de parler à leurs voisins, et c’est une attente beaucoup moins
fatigante et stressante et accaparante que celles auxquelles nous sommes constamment soumis !!!

) Qu’est ce c’est 1960? 1960 c’est quand on ouvrait de grands yeux catastrophés à l’idée qu’en URSS les églises étaient fermées.

C’est quand l’évocation de caméras qui surveilleraient les gens suscitaient aussitôt la réaction : ah ces ignobles communistes ! qu’est ce qu’ils ne savent pas inventer ! ces policiers totalitaires, c’est épouvantable une société pareille !

C’est quand devant les détournements d’avion on disait : c’est embêtant mais que faire ? la seule solution serait de fouiller les passagers avant l’embarquement, mais ça c’est impensable, ils n’accepteraient jamais, ce serait trop impoli et humiliant, et incompatible avec un pays civilisé !

            voilà

            c’était ça, 1960…

            ah oui ! aussi un détail, toutes les femmes portaient des foulards….

 

) Catherine Baker : « ceux qui font ça parce que c’est plus aseptique que de sourire à sa mère ou de caresser un chien, qui préfèrent pleurer en cri primal que sangloter sur le ventre de qui on partage la misère, ceux qui se thérapisent pour se consoler de tout, ceux-là ont perdu le sens du combat. » ( et ils puent la mort. -  N. d. C)

 

) ensemble,

danser,

vin,

« aller à l’maraude »

tirer les sonnettes

cigares

liste à continuer

tous ces mots qui sentaient bon la vie sont disparus ou sont diabolisés.

 

) Lu livre sur la vie durant la Révolution Française. Il faut espérer que parmi toutes ces musulmanes il y en aura que les persécutions pousseront à l’approfondissement et à l’héroïsme dans la foi, comme ça s’est passé durant les persécutions antireligieuses (déjà !) de 1793-94.

 

) Les commentaires qu’on lit dans le monde sur les mesures de plus en plus fanatiques et liberticides contre le tabac, et présentés toutes en « Novlangue » (Orwell) font tout à fait penser aux délires du temps de la Révolution Française ! c’est du délire, c’est aussi un vrai cauchemar, le monde est en train de s’emballer, comme dans ces années, dans une frénésie de haine et de fanatisme aveugle comme un troupeau de taureaux emballés, en recommence à comprendre les phénomènes irrationnels des époques d’emballements fanatiques en tous genre que l’histoire à connu.

 

) Une excellente expression, dans un excellente revue : « CQFD » :

« le lobby seigneurial (Medef, CFDT, etc…) »

oui, c’est out à fait ça, on n’en est pas assez conscient et on ne la dit pas assez.

 

) La guerre à l’Irak ça n’est même pas la guerre du pétrole, ni bien sûr la guerre pour la démocratie ! ni contre la dictature de Saddam, c’est la guerre du grand capital Les cibles de W. Bush : l’Irak, la Syrie, la Libye, l’Iran, le Vénézuéla (mais remarquez bien pas l’URSS en Tchétchénie, soumise au grand capital, ni l’Inde avec ses massacres anti-musulmans, mais comme dit fort justement Arundhati Roy l’Inde EST déjà « ouverte » aux prédateurs de l’OMC) et n’oublions pas la Serbie, c’ ‘étaient les seuls pays qui résistaient encore à la main mise totale des grands prédateurs du totalitarisme du « marché » c’est à dire la dictature féodale des grandes firmes capitalistes, c’étaient les seuls qui pratiquaient encor e(ou dans le cas du Vénézuéla qui essaye d’y revenir, de faire un « capitalisme à visage humain ») un régime social, l’intervention de l’État (c’est à dire de la démocratie !), et de prise en compte de l’intérêt national. C’était ça leur crime, le reste n’était que le prétexte, c’était ça le but. Ça leur démange de briser ces derniers îlots de résistance dans une Terre toute soumise à leur razzia mortifère tout entière offerte à leurs appétits cyniques !

 

) Jeanne d’Arc ?! une fille qui s’est prétendue envoyée par Dieu ! un « signe religieux ostentatoire » ça, à interdire et à supprimer d’urgence des programmes d’histoire de l’Educ Nat. Nat. !

 

) lisons ce qui se disait en 1793 devant ceux qui alors croyaient en Dieu : «  nous entendions des cris, des hurlements, des bribes de musique. Vers minuit les cris se sont rapprochés. C’étaient des blasphèmes, des insultes, des menaces. « A mort les fanatiques ! » «  A la lanterne ! » Aimé près de moi, me faisait signe de ne pas bouger. Mais ils se sont arrêtés devant chez nous , ont donné de grands coups dans la porte , en menaçant de l’enfoncer. … Ils sont entrés en vociférant, exigeant qu’on leur remette « le fanatique ». Des gardes Nationaux des hommes armés de piques à l’air menaçant, coiffés d’un bonnet rouge. Il y avait parmi eux des officiers municipaux revêtus de leur écharpe. … 


) « Si Camus a raison et si la seule dignité de l’homme, c’est la révolte devant sa condition » (Catherine Baker)

 

) « freeze ! » qu’ils disent, la peur a toujours été la principale source des crimes. Ces policiers américains ont tellement peur que les autres personnes puissent éventuellement être armées et leur tirer dessus, qu’ils en ont une peur panique qu’ils sont prêt  n’importe quoi y compris à les tuer préventivement sur-le-champ. Aussi il ne faut pas qu’ils s’étonnent si les gens connaissant la dangerosité extrême de ces bêtes féroces prêtes à tuer sans pitié (et sans la moindre sanction !!) le moindre passant de rencontre (surtout s’il s’agit d’un homme, un jeune ou un noir, toujours les même parias ! Même les autres) et sachant combien ils sont entraînés à ça et à dégainer en un éclair et à toujours systématiquement viser pour tuer, vont se mettre à les abattre à vue dès qu’ils en apercevront un, et pas seulement les gangsters mais les innocents citoyens, puisque qu’ils abattent tout aussi bien (et tout aussi sans aucune sanction  les innocents citoyens !
 

" C’est un exemple non moins curieux de l‘absurdité où la fureur du dogme (de tous les dogmes !) peut entraîner même un bon esprit, que ce mot du célèbre Tilotson : « La véritable raison pour laquelle un homme est athée, c’est qu’il est méchant » " (Senancourt) . De nos jours c’est l’inverse les même cons fanatiques bouchés et arrogants disent « la véritable raison pour laquelle un homme ou une femme croît en Dieu c’est qu’il/elle est un terroriste » !

 

) Je ne vois pas en quoi le fait pour une infirmière de tenir un enfant « comme un petit cochon », pour lui enlever des fils alors qu’il se débat et crie de peur, de refus, de honte, et de désespoir, soit moins un viol qu’un acte « pédophile », c’est le viol qui est le crime(« eux »-mêmes l’avouent, qui autorisent les relations sexuelles entre adolescents et même la pilule !), et il l’est tout autant, et même plus dans le 1er cas, et cet enfant risque tout autant d’en rester marqué à vie, alors ? - à quand 20 ans de prison aux bonne-sœurs ?!

– Et dans les bavures policières j’te dis pas ! à ce tarif-là ça vaudrait la peine de mort ! (des fois oui, tout à fait) sérieusement c’est un scandale sans nom et qui pourrit la société et son âme, que ces abominations restent systématiquement impunies. Et tout ce que les enfants se font les uns aux autres dans les jungles des cours d’école, et les licenciements abusifs, qui en plus vous envoient à la mort !…

 

 

-  24/1/2005 Comment regarder sa maison en se disant : « peut-être que cet été il n’y aura plus rien ici, on aura tout foutu dans des sacs poubelle et envoyé Dieu sait où, les meubles traîneront dans un dépôt-vente. Tous mes livres, l’ordinateur, mes affaires, papiers, photos chéries, etc sera perdu et jeté. Et l’oubli se refermera à tout jamais sur la famille Platteau et la famille Wargniez » ?…

 

 - 13/7/1994 : jour de la vente de la maison de maman 18,  rue d’Hordain à Malincourt. C’est le jour du début de la moisson des escourgeons. Demain c’est son anniversaire.
- Je ne suis pas triste. Je suis plus détruit que ça à mon age ; je ne suis plus capable d’éprouver des sentiments

 

 

- Chaque être est dépositaire de l’univers. Tout le destin et l’existence de l’être est suspendu à ses épaules.


Voici venir la belle saison, i. e. le temps des brouillards, la saison où je me retrouve seul au
 milieu des français-moyens à la con, larves sans vie annexées à leurs voitures. Le temps où il faut se taire. (4/11/92)




- Les loubards, les garagistes, les assureurs : une trilogie de voleurs. Mais les loubards sont les seuls à être punis.

 

 

- C’est sûr que les gens qui vivent seuls vivent moins vieux que les autres. La vie est plus dure et plus difficile et plus stressante, à tous niveaux et dans tous les domaines quand on est seul.

 

 

- Une frarternité avec les êtres vivants du passé est-ce que c’est possible ? Avec les contemporains c’est déjà une illusion.

 

- « Qui paye commande » dit la sagesse des nations, or tous les partis politiques sont financés par le patronat, alors ! ...

- « Ce n’est pas un mal ……de se réfugier dans l’absurde, la chaleur humaine, le sommeil halluciné, le sexe, la dérision, le j’m-en-fout-isme » (Wolinski)

 

 

- 22/7/1994 c’est vraiment bizarre comme le moderne, « le bel, le vivace aujourd’hui », peut se transformer, au bout de seulement 30 ans en quelque chose de suranné et de poussièreux !

 
- 2 juin 1992 : Ça aussi c’était prévu, ça devait arriver un jour. Depuis presque les premiers jours que je l’avais connu en automne 85 c’était prévu. Claude Roatta est mort le 20 mai,1992 (né le 17 juillet 1940). Les deux dernières fois que j’avais appelé à la Guadeloupe des voix m’avaient répondu qu’il était « en métropole », la dernière carte avec l’arbre généalogique des bourbons-Parme (achetée à Chambord) je l’ai envoyée chez sa mère, il y a une semaine ; la réponse dans une enveloppe de Rive-de-Gier dont l’adresse n’était pas de son écriture, était le faire-part.

 Plus ça va plus on est assis sur un tas de cadavres
.

- « Je t’aime quand tu es triste et que tu ne dis rien » dit France Gall dans une de ses chansons, il y a peu de femmes qui sachent aimer comme ça (surtout vu leurs obsessions et leurs préjugés là-dessus)




 
- 1/6/1995 « Si tu réalises …. Que le soir tu te couche sans aucun rêve en toi » (in « Résiste ») oui, c’est le moinsqu’on puisse dire !

 

 

- 1/6/1995 les citations auxquelles me fait penser Brigitte du bureau (et les autres bonnes-femmes, et hommes éventuellement, du même genre) :

 « Les idées communes sont la règle des idées saines, il suffit de les prendre à contre-sens ! » (Fontenelle)

« La frivolité est dure comme l’acier » (Montherlant)

 

- Un auteur juif (isaak bashavis Singer) a dit « Dans ses rapports avec les animaux tout homme est un nazi. »


- « Qui peut être toujours libre ? et comment le serait-on, face aux méchants, aux ignorants (1) , aux fanatiques,quand ils sont les plus forts » (André Comte-Sponville) j’ai souvent eul’expérience et été convaincu de la vérité de cette pensée d’A. Comte-Sponville et de la justesse de la devise latine de Spinoza « Caute », dans les rapports entre les gens «intelligents » et les cons ; et dansl’histoire ça se voit à chaque pas, et tous ceux qui ne l’ont paspratiqué ont eu un destin funeste, n’est-ce pas !

- 4/3/1996 - Je ne me suis pas encore habitué à mon existence depuis le temps où j’ai entendu les premières fois des gens m’appeler« Roland »

- mars 1996 Elle est belle notre planète ! (ce sont toujours des souvenirs de mon voyage en Inde en février 1996, 4h30 de décalage horaire, et des deux voyages en avion), je l’ai caressée récemment du doigt sur 7 500 kilomètres. Cette mince pellicule d’air, de vie.Ce monde, notre Terre, est un espace topologique fermé de 40000 km sur 10 à peu près, en comptant les montagnes et les fonds marins. C’est à peu près les proportions d’un vètement de mousseline, cette fameuse mousseline de l’Inde ; notre monde est un voile de mousseline !…

- 12 :3/1996 tu geins petite Poupounette ? (ma chatte) On dirait un poste de radio mal réglé; tu es branchée sur ondes courtes ?

 

 

 

 

 

  -

Je suis content ! J’ai ramené de l’Inde une pièce de monnaie de l’empire Kushana (2è siècle après J-C) ! Cet empire si curieux et si fascinant. Une pièce si ancienne de l’Inde, qui a circulé dans les mains des gens de cette époque !

 

 

Books provide works of the greatest minds. Books improve our understanding. Books expand our horizons. Books open new avenues.” (trouvé sur un journal indien)
 

 -« Je me moque des conventions sociales. L’important est d’être honnête. Le reste n’est qu’apparence. » (Cesaria Evora)

 

 

 
- 29/3/1996 Les femmes ne sont pas sentimentales pour un sou !

 

 

 

- souvenir, souvenir du petit chameau (2 mois) si mignon, qui aimait être caliné au zoo d' Estourmel, et dont j’ai ramené quelques poils.

Entre mammifères on se comprend.

 

 

- N’empèche que la langue française est bien faite : les chameaux à 4 pattes blatèrent, et les « chameaux » à 2 pattes déblatèrent !

 

 

 
- Le Saint-Joseph de « L’adoration desbergers » de Giorgione est d’une immense spiritualité.

Il faudrait prendre modèle sur lui

 

 

- 13/7/1986 : Je reste couché le plus longtemps possible. En fait ce n’est pas de la paresse. En effet pourquoi se lever ? pourquoi se réveiller ? pour ne trouver que fatigues, angoisses, impuissance et frustrations, gâchis, efforts constants et inutiles.

 

1986:
Mon jeu sur ordinateur préféré, c’est BOMBER MAN, simple mais efficace, prenant, on peut y passer des soirées entières, entre-autre c’est une sacrée école de sang-froid.

Et puis je raffole des labyrinthes ; bien souvent en regardant les beaux labyrinthes des revues j’ai souhaité et rêvé qu’ils existent en grand sous forme de jardins avec des murs en ifs ou autres. C’est un chose qui me ferait souhaiter être milliardaire pour pouvoir faire réaliser et entretenir sur 1 ou 2 hectares un tel labyrinthe de verdure.

 

J’adore le brouillard. Plein de charme et de mystère.

Et puis le brouillard a une espèce de qualité mystique, on est dans la nature.

On est dans des rues( des routes, des chemins)-  d’où on ne voit pas le bout. On ne sait ni d’où l’on vient ni où l’on va ;

Il y a comme une transcendance là aussi : Le monde indique des choses qu’on sent  qu’il recèle et qu’on ne voit pas. [et puis il y a ce poème de Catherine Paysan sur le brouillard]
Le brouillard nous enveloppe de ses bras.

Et puis il y a cette fraîcheur extraordinaire (comme un brumisateur) de l’air, qui purifie l’âme et la met en condition, et la rend de nouveau capable de se dévêtir de la « crasse » des sordides préoccupations quotidiennes qui l’obscurcissent.

 

Mon Dieu comme c’est étrange !

Comme c’est étrange d’exister. D’avoir été ce corps d’enfant, et d’être ce visage vieillissant, malgré soi. D’être le seul être qui existe ; d’avoir été le seul être qui existe.


Le 1er novembre 1986 : A la télévision : le « Journal de l’année 1966 ». Les inondations de Florence, l’inauguration de l’usine marémotrice de la Rance (que je me vois encore avoir écoutée de la télévision depuis mon lit), tout ça il y a déjà 20 ans, 20 ans ! ……

Et Pioupiou avec la publicité « compensée » pour les petits pois. Plus de la moitié de mavie en si peu de temps et dans vingt ans où serai-je ? au cimetière ?


712/1986 J’ai envie de prier pour cet enfant que j’avais vu dans la salle d’attente de la gare de Lille en ? 1973 ou 74 ? (il a donc sans doute 16 ans maintenant, au moins,  et sa destruction par l’éducation de sa mère et de la société doit être achevée ….) alors que je partais avec maman pour le voyage pour Metz, Charleville-Mézières et la Thiérache. Car il m’a laissé, en embrassant sa mère, indifférente, morte aux valeurs et à la vie, la meilleur image de l’amour mystique et de l’épectase.

mars 1988 :

- Que des vieilles tordues ces bonnes-femmes ! elles ne sont jamais jeunes. Elles sont vieilles à 12 ans. Elles ne sont jamais sincères ; elles sont tout calcul, conventions, manèges.

- Je voudrais que la vie existe, que la vie soit, comme je m’imaginais quand j’étais enfant, chose qui, comme tôt ce qu’on s’imagine à quelque’âge que ce soit, est complètement faux.

- le 10/3/1988 : Ah ! oui c’est beau la science, c’est beau, c’est plus intéressant que les papotages de bonnes-femmes, que les enfants à  torcher et que les conventions à respecter !

- L’émotion des douleurs amorties, calmes et ouatées, mais sous lesquelles on sent palpiter, comme des eaux sombres, la chair d’une plaie à vif. Et sous un tapis de gazons le gouffre objectif d’une détresse sans bornes.

 

- Jouz Alechkowski et Senancourt ont raison contre Descartes, du point de vue des animaux et de leur intégration dans leur morale. Et une religion qui assurerait le salut des âmes humaines en leur assurant l’immortalité tout en laissant les « esprits » des animaux à jamais au néant, me paraîtrait une vision aussi odieuse que celle qui y plonge tout. Et le sort des petits chats que l’on voit jouer joyeusement ensemble sur une photographie de 1942, et qui sont morts, m’apparaît aussi tragique et désespérant que celui des morts plus célèbres, tels la fille de Mme Vigée-Lebrun, ou la Contesse de Polastron.

 

- Sur le grégarisme superficiel et conventionnel des gens et leur étouffement visqueux, le vide des relations humaines de ce type hyper-dominant et de ces conversations, je ne m’appesantirai pas.

 

- Le chien colley de la rue Lamartine (n°39, à côté du 41) est plus interessant et « humain »que bien des humains. Et, le plus souvent, quand je me retrouve coincé en société dans un quelconque « glandouillage », la seule personne avec laquelle je lie connaissance est le chien de la maison, ou le chat qui se prélasse dans un coin.

 

- il y a une citation de Senancourt qui dit :

« il y a un chemin que j’aime à suivre : il décrit un cercle comme la forêt elle-même, en sorte qu’il ne va ni aux plaines ni à la ville ; il ne suit aucune direction ordinaire, il n’est ni dans les vallons ni sur les hauteurs ; il semble n’avoir point de fin ; il passe à travers tout et n’arrive à rien ; je crois que j’y marcherais toute ma vie. »

 

- Développer la comparaison entre le début d’un amour et le mouvement vers Dieu.

(sauf que je ne l’ai pas fait ! une fois de plus, décidemment je ne suis pas assez doué, ou surtout trop feignant, note de 2003)

Sauf que Dieu ne répond pas, n’appelle pas, n’a pas de qualités à lui, pas de défauts, pas de visage unique, sacré entre mille, on ne peut pas le serrer dans ses bras, manque plus rédhibitoire qu’on ne pense, pire : il n’existe pas.

 

avril 1988 :  poème d’Eluard : « Le front aux vitres comme font les veilleurs de chagrin                       etc

je te cherche par-delà l’attente, par-delà moi-même, et je ne sais plus tant je t’aime, Lequel de nous deux est absent.

Poème de Desnos : « j’ai tant rêvé de toi que tu pers ta réalité. Est-il  temps encore

d’atteindre ce corps vivant et de baiser sur cette bouche la naissance de la voix qui m’est chère ? J’ai tant rêvé de toi que mes bras habitués en étreignant ton ombre, à se croiser sur ma poitrine, ne se plieraient pas au contours de ton corps, peu-être …etc »

« Et que devant l’apparence réelle de ce qui me gouverne et qui me hante depuis des jours, je deviendrais moi-même une ombre sans doute. »

18/5/88 jour de malheur

Encore un poème pour Annie ; cette fois c’est « Mon cœur et ma tête se vident
Tout le ciel s’écoule par eux ; »

Je maudis de tout mon cœur ce lundi de Pâques qui a brisé ma vie.

 

- J’en ai marre des mondanités et des civilités ininterrompues de milieux populaires, qui ne sont pas moins étouffantes, ni moins artificielles, ni moins rigides, que celles des milieux « chics ».

Et puis ne vivre que pour le travail (chez soi et, accessoirement un peu au bureau) et pour les mondanités, comme ils (elles surtout) font : quelle horreur ! sans une seconde pour vivre véritablement, même un petit peu, autant se flinguer !

 

 

ce film a été réalisé en 1996

La presse française, qui a fait de la propagande pour la destruction de la Libye, garde le silence. Par mauvaise foi et manque d’honnêtet elle ne peut remettre en cause son agression nazie sur la Libye et le peuple libyen.

ah ah ! les égyptiens n'ont pas envie de subir le même sort que la Syrie ! ...

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la société actuelle dériv e de plus en plus vers un totalitarisme de plus en plus effrayant et épouvantable

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Institut pour la Protection de la Santé Naturelle

A l'aide !!
Chère lectrice, cher lecteur,

Joachim Paul, un petit bébé de sept mois, a été enlevé depuis plus de six semaines à ses parents et placé à l'Aide Sociale à l'Enfance (ex-DDASS) du Vaucluse.

Tous les documents médicaux, administratifs, judiciaires publiés indiquent qu'il s'agit d'une épouvantable erreur judiciaire.

Après plus de deux mois de détention, le médecin nutritionniste Jérôme Bernard-Pellet, du Centre de Santé de l'Université Paris Ouest Nanterre la Défense, a publié un certificat médical dans lequel il écrit en toutes lettres que :

« on ne trouve pas dans le dossier médical d'arguments qui appuient la thèse d'une maltraitance des parents, ni d'une incapacité de ces derniers à s'occuper de leur fils Joachim PAUL. » (1)

Selon le compte-rendu hospitalier du Dr Violaine Bresson, qui a examiné l'enfant, il avait un excellent contact, incompatible avec l'attitude d'un enfant subissant une carence de soin. Elle indique de plus avoir « réalisé un bilan organique qui ne retrouve pas pour l'instant de carence ». (2)

Le Dr. Bosdure, praticien hospitalier à la Timone (domicile des parents) dans l'unité de Médecine infantile du Pr. Chabrol avait lui aussi précisé dans un courrier au Vice-procureur Soriano qu'il semblait tout à fait précipité et préjudiciable d'envisager le placement de Joachim. (3)

Mais les services juridiques et sociaux, ralentis par les vacances, semblent s'en moquer totalement. Ils refusent toujours, après plus de deux mois, de rendre le petit à ses parents.

Privé de son papa et de sa maman, Joachim dépérit de jour en jour. Il a cessé de rire, et de jouer. Ses parents sont désespérés et remuent ciel et terre. Leur entourage se mobilise. Un comité de soutien a été monté. Un groupe de soutien sur Facebook a été créé. Aucun rapport d'expertise publié n'a pu montrer la moindre « maltraitance ».

Mais rien n'y fait : en l'absence de mobilisation de l'opinion et des médias, Joachim reste prisonnier des services de « protection » de l'enfance.

C'est pourquoi je vous demande de signer la pétition ici adressée au ministre des affaires sociales Marisol Touraine. Ceci afin de soutenir la famille de Joachim qui demande une intervention en haut lieu pour obtenir sa libération dans les plus brefs délais.

A l'heure où je vous écris, juges, médecins administratifs et assistantes sociales se renvoient la balle.

Malgré la montagne de preuves qui s'accumulent en faveur des parents, aucun n'ose bouger. Ils ne veulent pas prendre de « responsabilité ».

Et avec le mois d'août qui s'annonce, ils risquent de tous partir en vacances, et de renvoyer le problème « à la rentrée » !!

Aidez les parents de Joachim à sortir de ce cauchemar odieux. Signez la pétition ci-jointe, et faites-la circuler partout autour de vous.

Aucune maltraitance n'a été démontrée
Je précise qu'aucune violence ou « maltraitance » n'a pu être montrée à l'encontre des parents. La raison invoquée pour leur retirer leur enfant ferait sourire si sa vie n'était pas en danger :

Le 13 mai dernier, sa maman s'inquiète qu'il ne grossisse plus selon les courbes. Elle le nourrit pourtant avec des biberons de lait infantile au riz acheté en pharmarcie, et spécialement adapté aux besoins de l'enfant. Ce lait est conforme à la réglementation sur la nutrition des nourrissons et recommandé notamment pour les enfants souffrant d'allergie au lait de vache. Elle décide donc d'emmener Joachim chez le pédiatre.

Mais le pédiatre, en interrogeant la maman, s'aperçoit qu'elle pratique un régime... sans produits animaux. Sur la base de ce seul élément, il conclut que c'est la raison pour laquelle le petit ne grandit pas assez vite. Il décide de « faire un signalement ». Ceci alors que, nourri au biberon, l'alimentation de sa mère ne peut avoir aucun lien avec son développement !

La machine infernale est lancée. Il ne faut que quelques jours pour que Joachim soit retiré à ses parents. Ceux-ci, qui n'en croient pas leurs yeux, pensent d'abord à une méprise qui sera rapidement réparée. Grave erreur !

C'est au contraire le début d'une série de fouilles à domicile, gardes-à-vue, interrogatoires et humiliations, où toutes leurs tentatives de se défendre seront retournées contre eux !

Vous pouvez lire le tragique feuilleton de ces persécutions, dont rien n'indique qu'elles soient en train de se calmer, sur les liens que j'ai mis en bas de mon message. (4)

Tous leurs amis témoignent en leur faveur sur Internet. Des avocats ont volé à leur secours. Un médecin nutritionniste réputé a réalisé une contre-expertise qui témoigne que le petit Joachim ne souffrait pas, et ne pouvait pas souffrir, du régime alimentaire suivi par sa mère (encore une fois, il était nourri au biberon !!!) et qu'il ne témoignait pas le moindre signe de maltraitance tant qu'il était avec ses parents. (On ne peut malheureusement plus en dire autant aujourd'hui car, après plus de deux mois dans un « centre », Joachim ne sourit plus).

Cette affaire rappelle les heures les plus sombres de notre histoire
Alors, je vous en prie, ne laissez pas passer mon message sans réagir.

Signez, et faites signer la pétition ci-jointe autour de vous. Aidez-nous à faire libérer Joachim.

Signez la pétition ici (lien cliquable)


Si vous en avez le temps, prenez s'il-vous-plaît connaissance de tous les détails de l'affaire, qui sont relatés ci-dessous.

Cette affaire est d'autant plus inquiétante qu'elle témoigne à quel point notre système social et de santé est devenu fou. Il broie des innocents. A lire ces documents administratifs annonçant froidement aux parents les ignobles persécutions qui ont été décidées contre eux, on se croirait revenu aux heures les plus sombres de notre histoire !!

Merci de ne pas fermer les yeux sur ce qui se passe dans notre pays.

Bien à vous,

Augustin de Livois
Président de l'IPSN

1. vous pouvez lire le certificat médical dans son intégralité en cliquant ici (lien cliquable)

2. voir document cité à la note précédente.

3. Voir la chronologie des faits, le mercredi 22 mai 2013 : rendez-vous ici sur cette page

4. Lien vers le site du Comité de soutien aux parents de Joachim : rendez-vous ici (lien cliquable)

Site des parents de Joachim : rendez-vous ici (lien cliquable)

comme le nouvel over-blog est une merde innomable aucun des liens ci-dessu ne fonctionne
je vais devois essayer au risque de devoir retaper entièrement la totalité de montexte et de tous le contenu les liens le titeee etc etc les i en introduirre une petite partie un par un aux prix de très mlongues manipulations

http://www.soutien-affaire-joachim.fr/

tien un bon sujet de réflexion pour peupler vos soirées de vacances :

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la société française et son avenir

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réflexions de voyage.
Ils habitent où, au fait, les bourgeois de Saint-Chamond, du genre Antoine Pinay ? (peut-être dans ces grosses bâtisses quadrangulaires avec plein de fenêtres et des girandoles en bois coté jardin, ou les petits châteaux dans les petits parcs avec des cèdres ?) A Saint-Chamond ils y ont entassé le peuple dans d'innombrables ensembles d'HLM, voués au titytainement, puisqu'on a supprimé tous les emplois, les usines de la région sont toutes des ex-usines, transformées en « lieux » de gadgets loisiristiques, en attendant que cette masse de consommateurs dociles finissent pas coûter trop cher et qu'on ne lui « conseille » gentiment l'euthanasie.

ça se radicalise

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la lutte des classes non seulement est de plus en plus frontale et intense, mais devient une question de survie de l'humanité, des GENS, de la civilisation et de la culture (voir plus haut) des libertés les plus fondamentales, une question de survie, comme en 44.

la cour

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Les seules maisons où il soit agréable de vivre, les seules demeures ayant un caractère d'intimité et d'universalité à la fois, sont les maisons qui ont une cour.

Ceux qui n’ont pas de cour à leur maison ne savent pas ce qu’ils perdent.

je soussigné, poète-roi

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SUIVEZ-MOI

 

Je soussigné, poète-roi,

lucide et plein d'été,

déclare que je vais

droit vers l'éternité.

Je n'ai pas ajouté

la haine sur la haine

ni porté au malheur

le fagot du mépris.

J'ai suivi le ruisseau

de lait et de bonté.

Suivez-moi, vous serez

vêtus de feuille et de santé



Pierre Boujut

 

à bas l'amerloquisation !

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à bas l'anglicisation totale systématique et obsessionnelle d'Over-blog !
y-en a marre de l'amerloquisation de plus en plus envahissante et obsédante

En fait tout ça fait partie d'une entreprise générale et concertée....

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